Jean Bertin Akwil Ihut victime de harcèlement et menaces de mort

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Pour avoir révélé le détournement de 200.000 USD pour le projet Kin Bopeto : Jean Bertin Akwil Ihut victime de harcèlement et menaces de mort

 

Tous les Kinois ne sont pas loin d’oublier l’opération Kin Bopeto lancé en grande pompe par le gouverneur Gentiny Ngobila pour assainir la capitale congolaise. En fait, cette opération était juste une arnaque destinée à bouffer impunément l’argent des contribuables et des partenaires dont des institutions bancaires ou financières.

Ainsi, Jean Bertin Akwil Ihut, responsable des opérations à l’institution financière Vision Fund a vu se volatiliser 200.000 USD déboursés dans le cadre de l’opération Kin Bopeto. Un prêt qui devait évidemment être remboursé.

Seulement voilà, après moult tractations, Kin Bopeto ne s’est jamais exécuté. Aussi, le 20 septembre 2022, Jean Bertin Akwil Ihut, lassé par les promesses non tenues, se résout à déposer une lettre de dénonciation auprès du ministère de l’Intérieur. Dans sa correspondance, il révèle que cet argent n’a jamais été versé au compte du projet Kin Bopeto, occasionnant ainsi une perte pour leur banque. En plus, le responsable de Kin Bopeto ne veut pas s’acquitter des engagements pris avec la Microfinance Vision Fund.  Les paiements mensuels tels que définis dans le contrat n’ont pas été effectués auprès de la banque et les camions (objet du prêt) n’ont pas été achetés.

Il faut signaler qu’après le dépôt de cette correspondance au ministère de l’Intérieur, Jean Bertin Akwil Ihut s’était également adressé aux journalistes accrédités au ministère de l’Intérieur pour les informer. Il s’ensuivra des menaces téléphoniques.

Il sied de noter que le vendredi 23 décembre 2022 aux alentours de 1 heure, des assaillants armés, à sa recherche, ont envahi sa maison à Kintambo. Heureusement, il parvient à s’échapper et dès ce jour, sa famille, son employeur et ses collègues n’ont plus de ses nouvelles.

Une victime de plus des dirigeants congolais qui détournent et ne veulent pas que leurs turpitudes soient étalées sur la place publique. Ils se servent de l’appui des services de sécurité, notamment l’ANR (Agence nationale des renseignements) dont les agents, très corrompus n’hésitent pas à prêter main forte à tout dirigeant pour faire taire leurs dénonciateurs, pourvu qu’il paie.

J-P Ebonga

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