Bancarisation des recettes judiciaires : Constant Mutamba bouche les trous béants qui appauvrissent la caisse de l’Etat

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Bien avant, la Cour des comptes, dirigée de main de maître par Jimmy Munganga, premier président de cette institution de contrôle des deniers publics, avait dénoncé haut et fort, au cours d’une conférence de presse tenue en mai dernier, les mauvaises pratiques dans la gestion des institutions judiciaires notamment la perception des frais de justice par des personnes non habilitées, la consommation généralisée à la source d’une importante partie des recettes, le versement de la prime de rétrocession à des individus au détriment des services d’assiette, la justification du payement  des frais de justice par des faux bordeaux de versement, etc.

Toutes ces pratiques, énumérées ci-haut, ne permettaient pas une bonne mobilisation des recettes dans le secteur de la justice au profit du trésor public. En effet, pour arrêter cette hémorragie financière, le ministre d’Etat en charge de la Justice, Constant Mutamba a lancé la bancarisation des recettes judiciaires, lundi 19 août 2024, au Palais de la Justice, situé dans la commune de Gombe (Kinshasa).

Le numéro un de la Justice est convaincu que cette initiative permettra de connaître l’explosion des recettes judiciaires pour le bénéfice du trésor public.  C’est pour lui un moyen efficace de renforcer la transparence et l’efficacité financière, ainsi que permettre la traçabilité des transactions financières relevant des procédures judiciaires.

Malgré incompris par un groupe de magistrats, le ministre de la Justice est en train d’abattre un travail louable et remarquable depuis sa prise de fonction au sein du gouvernement Suminwa. Nombreux sont ceux qui encouragent Constant Mutamba à poursuivre des réformes dans ce secteur pollué par certains esprits véreux et corrompus.

Joseph E. NSEKA

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