Justice : Chef de la rébellion AFC, Corneille Nangaa et ses complices ont écopé la peine de mort

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La cour militaire de Kinshasa Gombe a condamné Corneille Nangaa et ses 25 collaborateurs du mouvement Alliance Fleuve Congo (AFC) à la peine de mort, jeudi 8 août 2024. L’ex président de la Ceni et ses complices sont reconnus coupables des chefs d’accusation : crimes de guerre, trahison et participation à un mouvement insurrectionnel.

En tête de la rébellion AFC, fondé en 2023, Corneille Nangaa est lourdement sanctionné par la justice congolaise. Le verdict de la Cour insiste que ces condamnés ne sont bénéficiaires d’aucune situation atténuante.

Par ailleurs, la juridiction militaire a ordonné aussi l’arrestation immédiate de Nangaa et d’autres condamnés, se trouvant dans la partie-Est, où ils exercent aux côtés du M23-RDF dans plusieurs localités à Rutshuru. Quant à major Willy Ngoma, la Cour ordonne sa destitution et la confiscation des biens de Jean-Jacques Mamba, député national honoraire.

CONSTANT MUTAMBA SATISFAIT

Le ministre d’Etat en charge de la Justice a exprimé sa satisfaction au regard du verdict de la Cour militaire dans le procès Corneille Nangaa et consorts. Pour lui, « c’est l’aboutissement heureux de ce long processus d’instruction juridictionnelle. C’est donc ici le lieu de féliciter vivement la justice militaire congolaise pour avoir rendu le bon droit, avoir dit le bon droit, avoir réparé moralement toutes les victimes dont les vies ont été fauchées par le fait de la pression de la rébellion entretenue et soutenue par le criminel Paul Kagame, avec des traîtres Corneille Nangaa et ses complices » , a déclaré l’ACP, Constant Mutamba.

Le patron de la Justice a promis de s’engager à veiller à ce que « la peine de mort soit appliquée que eux (ndlr, Nangaa et ses complices, encore au front) pour que ça serve de leçon.

NANGAA FAIT FI

Le chef de la rébellion AFC, Corneille Nangaa n’a pas raté l’occasion pour provoquer le pouvoir en place. Il fait donc fi du jugement de la Cour militaire, le qualifiant de « parodie de procès » .

« Ces peines n’engagent et ne concernent que ceux qui les ont prononcées. Ils seront, après libération, obligés d’y revenir et demander pardon pour avoir exécuté un ordre manifestement illégal, destiné à faire plaisir à un autocrate (…) » , a menacé le rebelle en chef, C. Nangaa qui prétend combattre pour la libération du pays des mains de l’actuel pouvoir.

Joseph E. NSEKA

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