Le regroupement des femmes de la République en action (REFERA) , a organisé, mercredi 31 juillet dernier, une journée de réflexion avec les femmes leaders à la salle Maiko à l’enceinte du ministère de l’intérieur à Kinshasa.Cette activité rentre dans le cadre de la journée internationale de la femme africaine, célébrée le 31 juillet de chaque année.
Cette journée de réflexion a été inscrite sous le thème « Éduquer et qualifier la femme africaine pour le 21e siècle » , avec comme but de mettre l’accent sur l’éducation et la qualification des femmes africaines.
L’ouverture de cette activité a été donnée par la représentante de la ministre de Genre, famille et enfant, ce après les mots de bienvenue et de circonstance prononcés respectivement par la bourgmestre adjointe de la commune de Lingwala, Denise Vila et la vice-présidente de REFERA.
Les différentes interventions
La deuxième partie de la journée de réflexion organisée par REFERA a vu plusieurs intervenantes se succéder, notamment Antoinette Kipulu, ex ministre de la Formation professionnelle; Yvette Israël kouame, déléguée de la Côte d’Ivoire et évangéliste; Jeanne, diplomate et représentante de la Guinée Conakry, Mariam komara, représentante du Sénégal.
Pour ce faire, trois panels ont été organisés pour le débat. Le premier a été axé sur le niveau atteint des femmes dans les postes publics. Le deuxième centré sur la parité en Afrique, des progrès réalisés et des stratégies utilisées. En fin, le troisième s’est penché sur le défis à relever (que faire ?).
L’évangéliste Yvette Israël Kouama a, au cours de son intervention, martelé sur l’importance de la conscientisation de la femme africaine. «Nous voulons conscientiser les femmes des pays africaine, que le gouvernement soit aussi conscientisé et sache que la femme a un rôle à jouer dans le développement d’un pays, c’est l’une des conditions aujourd’hui, pour obtenir un prêt pour un grand projet ».
De son côté, Antoinette Kipulu a mis l’accent sur le diagnostic de la femme. « la femme doit se lever et se réveiller. Que la femme africaine prenne conscience elle-même de son état, c’est alors qu’elle pourrait changer les choses », a déclaré l’ancienne ministre congolaise de la Formation professionnelle.
Soulignons que toutes les stratégies arrêtées seront soumises à l’Etat congolais et d’autres pays africains pour que les femmes soient autonomes.
Il sied par ailleurs de rappeler que la journée internationale de la femme africaine est célébrée le 31juillet de chaque année, depuis 1974.
José Mutumbula
