Le parti Fonus (Force novatrice pour l’union et la solidarité) cher à Joseph Olenghankoy est revenu sur l’accusation portée contre ce dernier par le conseiller stratégique de Nangaa. En effet, Éric Nkuba, bras droit de Nangaa et membre de sa rébellion, avait cité quelques acteurs politiques dans sa déposition faite devant les renseignements militaires. Du nombre, figurait le nom de Joseph Olenghankoy, président de Fonus et ancien président du Comité national du suivi de l’Accord de Saint Sylvestre.
Après que leur leader soit cité comme contact politique de Nangaa, le parti Fonus qualifie ces accusations « d’une mise en scène maladroite visant à nuire à la crédibilité de son président tant au niveau national qu’international ».
Pour ce parti politique, le dialogue se révèle la meilleure voie pour résoudre les conflits et créer la cohésion nationale. » Le dialogue représente la voie idéale pour résoudre les conflits dans toute société moderne, non comme une marque de faiblesse, mais plutôt comme l’expression de la noblesse d’esprit et de l’amour de la patrie. La cohésion nationale, incarnée par ses dirigeants politiques, socio-économiques et culturels, est cruciale. Sans elle, aucune victoire n’est envisageable « , peut-on lire dans le communiqué de Fonus.
Bien avant la réaction de son parti, Joseph Olenghankoy avait crié à une théorie du complot contre sa personne pour « désorienter le peuple sur les ratés ou vraies questions sociétales (…). », avait-il écrit.
V.T