Transports : Rupture des stocks de carburant, la société Transco bat de l’aile

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Les bus Transco se font de plus en plus rares dans la circulation à Kinshasa depuis quelques jours à Kinshasa. Cette société de transport de l’Etat dit connaître la rupture de son approvisionnement en carburant par la société Cobil. A en croire Johnny Boyela, directeur d’exploitation de Transco, seulement une trentaine de bus qui sont opérationnels. Cela, après que cette société a puisé dans sa trésorerie pour s’acheter le carburant afin d’éviter la rupture totale des bus dans la circulation.

Pas de miracle avec la société Transco sans l’appui du gouvernement pour approvisionner celle-ci en carburant. « Transco, c’est une entreprise pauvre. Il n’y a de plan B si le gouvernement ne met pas la main dans la poche. On n’a aucune solution. On va peut-être acheter le carburant aujourd’hui et demain, on fera comment ?. », a déclaré Johnny Boyela qui explique « c’est avec nos recettes que nous payons les agents. Transco n’est pas en mesure de s’acheter le carburant pour exploiter. ».

Il faut signaler que la rareté des bus Transco a  détérioré davantage la mobilité dans la capitale qui abrite plus de 15 millions d’habitants. Comme d’habitudes, ce sont les usagers qui en paient le lourd tribut avec les transports en commun tenus par les privés. La fluctuation des prix des courses ainsi que le phénomène « demi-terrain » ont repris avec force. Si la situation ne s’améliore pas avec Transco, dans les jours à venir, se déplacer dans la ville de Kinshasa deviendra un véritable casse-tête. Il est grand temps pour le gouvernement de sauver Transco de la faillite.
Joseph E. Nseka

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