Humeur : Le Président Tshisekedi a beaucoup appris de son premier mandat

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Ce n’est donc pas pour rien que le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi avait déclaré, lors de son investiture à la magistrature suprême pour son second mandat, avoir pris la résolution de ne pas reproduire les erreurs du passé. Son premier mandat était bien plus pédagogique en lui apprenant les vraies réalités et défis de la République démocratique du Congo. Il a aussi découvert les petites supercheries qui gangrènent et polluent les institutions de la République. Tout comme à la première mandature, le Président Tshisekedi continue de faire preuve d’une attention soutenue à la situation du pays, il l’a prouvé le jeudi 22 février lors de son briefing face à la presse congolaise.

Devant les hommes et femmes de Médias, le Chef de l’Etat a parlé avec sincérité et a démontré qu’il maîtrisait au bout des doigts les problèmes qui affectent la bonne marche du pays. En parlant des embouteillages monstres qui font purger les Kinois, le Président Tshisekedi pointe du doigt les entreprises de réhabilitation des voies de communication et routes. « Je suis convaincu qu’il y a du vol chez les entreprises qui réhabilitent nos routes. Il est inconcevable qu’une route réhabilitée puisse se détériorer 6 mois après alors qu’ailleurs, les routes peuvent durer 10 ans sans présenter de faille. Les services chargés de faire le suivi, ne font pas leur travail« , a reconnu Félix Tshisekedi. Dans un autre registre, le Chef de l’Etat a aussi compris et est entrain de réfléchir sur la « dépolitisation de l’administration publique« . Sans oublier l’appareil judiciaire qu’il a qualifié de « malade ». Voilà autant des erreurs du passé auxquelles le Président faisait allusion dans son discours.

Puisqu’il en est ainsi, le Président de la République étant le garant de la bonne marche des institutions du pays, devrait penser de renforcer les services de surveillance et d’instaurer des lourdes sanctions dans plusieurs autres secteurs comme il l’a fait avec le service de l’Inspection Générale des Finances qui milite contre les détournements et la mauvaise gestion des finances publiques. A l’instar de l’IGF, un service d’Inspection des travaux publics rattaché directement à la Présidence de la République devrait être créé pour mener la contre-expertise des travaux réalisés par les entreprises ayant gagné les marchés. En outre, la rigueur dans les choix des animateurs de prochaines institutions doit être de mise pour mettre totalement fin aux anti-valeurs entravant le developpement de la Rdc.
Joseph E. NSEKA

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