Le nouveau président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi a prêté serment, ce samedi 20 janvier 2024, devant les membres de la Cour constitutionnelle et le peuple congolais. Pour ce méga événement, dix-huit chefs d’Etat africains, des hauts représentants internationaux ainsi que des personnalités politiques du pays ont rehaussé de leur présence à cette investiture.
Après la prestation de serment, la Cour constitutionnelle a pris acte et investi le gagnant Félix-Antoine Tshisekedi comme président de la République démocratique du Congo. Par cet acte, le nouveau chef d’Etat congolais entre officiellement en fonction pour son nouveau mandat politique qui touchera à sa fin en 2028.
L’essentiel du discours de Fatshi
Dans son discours à l’occasion de son investiture, le président Félix Tshisekedi s’est fixé des nouveaux objectifs à savoir: créer d’emplois pour les jeunes; protéger le pouvoir d’achat des ménages (stabilisation du niveau d’inflation et de taux de change); assurer efficacement la sécurité des populations, territoires, biens et la préservation des intérêts du pays; poursuivre la diversification économique; garantir plus d’accès aux services de base et extendre les programmes en cours(CSU, PDL 145T, gratuité de l’enseignement etc); renforcer l’efficacité des services publics.
Pour son nouveau quinquennat, Félix Tshisekedi se dit déterminé à « offrir des solutions pragmatiques par la force de la volonté et de la mobilisation des énergies de tous pour la création de plus d’emplois pour les jeunes à la sortie de la formation et pour des personnes en sous-emplois, la maîtrise du coût de la vie et la garantie de la sécurité des citoyens où qu’ils vivent« . Il soulève en outre trois défis principaux notamment le désenclavement des territoires; le développement des chaînes de valeurs agricoles et l’assainissement des villes.
Sur le plan international, le président Tshisekedi a réaffirmé la volonté de la RDC (pays solution) de lutter contre le réchauffement climatique grâce à ses potentielles naturelles. Il compte aussi bien évidemment à relever le défi de l’intégration régionale et du développement du continent africain.
Le chef de l’Etat congolais a reconnu tout de même des erreurs durant son précédent mandat et s’est resolu de les corriger : « Tirant les leçons de l’expérience passée et ayant à l’esprit vos aspirations exprimées, je m’engage à user de tout ce qui est en mon pouvoir pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus ».
Joseph E. Nseka