Dans un match bien maîtrisé par les Congolais pendant 90 minutes, les Léopards enregistre un nul douloureux face aux Chipolopolos fragiles. Ayant encaissé à la 22e minute sur une sortie hasardeuse du portier Lionel Mpasi, la RDC n’a pas tardé de réagir à la 26e minute grâce à son attaquant Yoane Wissa bien servi par Cédric Bakambu: belle réaction précoce de la part des Congolais, mais plus rien ne va se passer par la suite parce que les deux équipes vont se quitter sur ce score d’un but partout.
La Zambie peut remercier l’attaque congolaise pour leur inefficacité devant le grand carré. Malgré un Gael Kakuta de grand jour, auteur même de l’action qui a conduit à l’égalisation de la RDC, les Congolais ont loupé plusieurs occasions nettes pour devancer son adversaire sur le marquoire. Heureusement, grâce à la vigilance de l’entrejeu assuré par le duo Moutoussamy et Pickel, et la solidité défensive patronnée Chancel Mbemba, le trio offensif zambien n’a vu que du noir toute la rencontre, excepté l’offrande de Mpasi.
Desabre n’est pas exempté des reproches
Tant qu’il y a à reprocher au trio de l’attaque : Wissa-Bakambu-Bongonda, les changements tardifs du coach Sébastien Desabre sont aussi à déplorer. D’abord la sortie tardive de Gael Kakuta qui était épuisé après la 60e minute de jeu. Ensuite, un Cédric Bakambu et Yoane Wissa moins inspirés puis fatigués ne vont céder leur place qu’à la 80e et 90e minute en faveur de Simon Banza et Silas Katompa.
Pourtant, le coach français dispose d’une réserve aussi redoutable avec Meschack Elia, Fiston Mayele, Simon Banza, Silas Katompa qui avaient beaucoup à donner sur le terrain. On croit que Desabre doit s’en mordre le doigt.
Au stade actuel, il faut oublier le match du passé. « Il nous reste deux finales à jouer. On se repose un peu puis on se remet au boulot », a déclaré le capitaine Chancel Mbemba qui a reconnu la maladresse de la ligne offensive. Mais, face au Maroc intraitable, les Congolais doivent aller puiser au plus profond de leur énergie pour sortir tête haute. Tout est encore possible pour les Léopards.
Joseph E. NSEKA
