Future Assemblée nationale: L’Union sacrée de la Nation assurée de la majorité parlementaire

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La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a rendu public, hier dimanche 14 janvier 2024, la liste de 477 candidats élus députés nationaux à la suite du scrutin du 20 décembre dernier. Se fiant à ces résultats provisoires, le président Tshisekedi obtient la majorité parlementaire grâce à sa machine politique de l’Union sacrée pour la nation. En effet, avec 69 députés (UDPS), 36 (AFDC-A) et 35 (UNC), ce qui fait un total déjà de 140 élus, auxquels il faut ajouter ceux des alliés sûrs de l’UDPS-Kibassa (2), AB (26), 2A/TDC (21), AAAP(21),MLC (19), l’Union sacrée de la Nation conforte sa majorité parlementaire avec au bas mot 328 parlementaires. Une véritable majorité absolue à laquelle les jeux des alliances peuvent encore ajouter quelques autres élus nationaux.
Ainsi, contrairement à 2018, où la majorité parlementaire fut acquise à l’ancien président Joseph Kabila, cette fois-ci, Fatshi Béton (qui aura bien mérité son surnom) a tout raflé sur son passage. Plus question pour lui de recourir au « déboulonnage » ou au « débauchage » pour contrôler la chambre basse du Parlement.
Même après le traitement des contentieux à la Cour constitutionnelle, rien ne pourra changer. Bonne nouvelle donc pour Fatshi Béton qui pourra tout à loisir l’ordre risque ne pas être bouleversé avec cet écart. C’est donc une bonne nouvelle pour le président Tshisekedi qui pourra matérialiser la vision de son programme pour les cinq prochaines années.
SURPRISES
Les grandes surprises à la suite de la publication des résultats de la députation nationale par la Ceni, c’est que d’abord l’Assemblée nationale est à plus de 70% renouvelée. Avec l’entrée de nouveaux visages, mais aussi le retour de quelques vieux caïmans qui avaient disparu du marigot politique comme les Bitakwira, Kazadi…
Entretemps, des députés dont on était habitué à voir leurs silhouettes quotidiennement ont été déboussolés dans leurs fiefs électoraux par des jeunes loups aux dents longues. C’est le cas de Delly Sessanga, Claudel Lubaya, Henriette Wamu, pour ne citer que ceux- là.
Et pour la première fois dans l’histoire des élections, des candidats ont été invalidés pour plusieurs causes : détention des dispositifs électroniques de vote (DEV) ou des bulletins, bourrage des urnes et autres délits.
Quant aux ministres postulants, seuls une trentaine ont eu grâce aux yeux des électeurs, et une quinzaine ont subi la sanction négative.
Kalume Ben Atar

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