Hier mardi 9 janvier 2023, la Cour Constitutionnelle a confirmé la réelection de Félix Tshisekedi au scrutin présidentiel dernier avec 73, 47% soit 0,13% de plus que les résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante. Pendant ce temps, l’opposition continue de contester la victoire du président sortant et appelle à la mise aux arrêts du président de la Centrale électorale et son bureau.
Le candidat malheureux à la présidentielle dernière, Martin Fayulu sollicite une mise aux arrêts du président de la Ceni Denis Kadima et son équipe. Il les accusent d’avoir organisé « un simulacre d’élections » malgré la somme de 1,3 milliard de dollars sortie du trésor public pour l’organisation du processus électoral.
Sans aller par le dos de la cuillère, l’opposant parle d’une trahison commise par la centrale électorale. « La fraude planifiée et exécutée par la Ceni est tellement flagrante et grossière que la République est aujourd’hui trahie », dénonce Martin Fayulu qui s’interroge en outre: « au fait, qui a donné des machines à voter à des particuliers avec des codes et mode opératoire? ».
Comme en 2018, Martin Fayulu crie à une « crise de légitimité dans le pays« . Il insiste que « personne ne peut confisquer le droit du peuple congolais de choisir souverainement des dirigeants au terme des élections libres, démocratiques, transparentes et crédibles ».
Joseph E. Nseka
