Il n’y a plus de doute sur le nom du gagnant du scrutin présidentiel du 20 décembre dernier. Il s’agit du président sortant Félix Tshisekedi qui se succède à lui-même. Avec plus de 70%, le candidat n°20 attend tout simplement la publication de sa victoire ce soir par la Ceni et la confirmation un peu plus tard par la Cour constitutionnelle.
Une victoire fortement contestée par les candidats présidents de l’opposition notamment Martin Fayulu et Moïse Katumbi. Le premier cité remet en cause les voix raflées par Félix Tshisekedi dans la circonscription de Kikwit, supposée être le fief naturel de Fayulu: « prenons une circonscription comme Kikwit, vous avez vu les résultats à la télévision. Monsieur Félix Tshisekedi obtient plus de 70% dans cette circonstance », s’étonne le président de l’Ecidé, au cours d’une conférence de presse ce dimanche.
Pour le candidat n°21, : « la tricherie est évidente, flagrante », avant d’interpeller la communauté internationale en ces termes: « Nous ne pouvons pas être pris pour des moins que rien. Nous sommes des citoyens du monde et nous avons vu les élections dans d’autres pays. ».
Ce sera une deuxième défaite consécutive de Martin Fayulu face à Félix Tshisekedi. En 2018, l’actuel candidat n°21 était classé en deuxième position. Des résultats que Fayulu avait catégoriquement refusés. Il revendiquait sa victoire avec son slogan « vérité des urnes », devenu célèbre. Fayulu affirmait s’être fait voler par la Ceni de Nangaa. Et aujourd’hui, l’histoire semble se répéter. Sauf que pour ce scrutin, le surnommé « Commandant du peuple », se classe en 3e position, très loin du premier qui n’est rien d’autre que Félix Tshisekedi.
Joseno Nseka
