Ce qui se passe dans le secteur de transport en commun à Kinshasa n’a pas autre qualificatif que « l’arnaque des usagers ». En effet, en cette période des festivités, les prix des courses ont doublé voire triplé selon l’humeur et le bon vouloir des chauffeurs, dans la capitale congolaise. Leur tarif est non négociable : tu paies ou tu te cherches autre moyen de transport. Tout cela se fait au su des autorités compétentes.
Pour le trajet Zando (Grand marché) à Kingasani (Kimbanseke) , les usagers paient jusqu’à 7.000 FC. La même course coûtait 2500FC, il y a quelques jours. Les conducteurs des transports en commun profitent de l’affluence des Kinois qui font leurs achats au grand marché, pour se faire des grosses recettes. C’est un plus pour le « mbuengi » (le gain revenant aux chauffeurs et percepteurs).
Cette augmentation sans motif valable des prix des courses, se fait avec la bénédiction des fameux « chargeurs des bus » et dans l’insouciance totale des autorités du transport. A quoi servent alors toute cette panoplie des services de transport à Kinshasa: Seulement pour percevoir des taxes? Pendant ce temps le petit peuple en paie le lourd tribut. Cette fluctuation des prix des courses ont un impact considérable sur le budget des Kinois qui se plaignent de dépenser jusqu’à 30% de leurs revenus mensuels dans les transports.
Entre temps, le tarif des courses fixé par les autorités urbaines souffre toujours d’application. Rien n’est respecté sur le terrain. Dans une ville où le secteur de transport est largement dominé par le privé, seul un suivi efficace peut aider à remédier au problème de « tarif volontaire ». Il faut que l’Etat pèse de tout son poids en vue de préserver les intérêts des usagers des transports à kinshasa.
JSN pour V.T
