Avec tout ce que l’on vit actuellement, il y a lieu de dire que la campagne électorale devient de plus en plus « déloyale ». L’intolérance et les discours discourtois entre les candidats à la présidentielle battent leur plein. Même si l’enjeu pour ce scrutin est grand, mais le risque de la fragilisation du sentiment du vivre ensemble l’est encore davantage.
En vrai, les candidats ont choisi leur axe de communication: discréditer son adversaire pour avoir de la cote auprès du peuple. Tous les moyens sont permis en politique, dit-on. Mais, que dit la loi en matière de la campagne électorale. Au moins que l’on se trompe, la législation congolaise n’a pourtant pas adopté la loi sur la campagne négative, comme c’est le cas par exemple aux États-Unis d’Amérique qui en détiennent la primeur et l’expertise.
Les attaques verbales entre les camps Tshisekedi et Katumbi attisent les tensions entre leurs partisans. Les insultes réciproques entre ces derniers se multiplient sur internet. Le vrai débat attendu des candidats a changé de camp. Mais, quand vont-ils trouver le temps d’expliquer aux Congolais leurs projets de société et comment vont-ils parvenir à les réaliser?
Joseno Nseka
