Un incendie s’est déclaré les mercredi 29 novembre dernier, dans un entrepôt de la Ceni à Bolobo (Maï-Ndombe). La Centrale électorale a, dans un communiqué publié hier jeudi 30 novembre, signifié que cet incident a occasionné la perte des matériels électoraux de 2018 et ceux de 2023 dont les dispositifs électoraux de vote et les matériels de revision du fichier électoral.
Dans cette note, la Ceni inventorie les matériels et le bâtiment détruits par cet incendie. Il s’agit de 163 dispositifs électroniques de vote du stock de 2018, 136 isoloirs, 39 kits RFE (2022-2023), 108 batteries externes et 165 celles internes DEV (2018), 122 urnes (2018), des documents de RFE (2022-2023) et bien d’autres .
Cependant, la Ceni qui n’a pas communiqué sur l’orgine de cet incendie, appelle les autorités compétentes à diligenter une enquête en vue d’en établir les causes et sanctionner les auteurs de cet acte. Par ailleurs, cet organe électoral n’a nullement souligné l’impact de cet incident sur le processus en cours.
Un acte semblable à celui de 2018
Il est utile de souligner qu’en 2018, toujours à la veille des élections, un incendie s’était également produit dans un entrepôt de la Ceni à Gombe, dans la ville de Kinshasa. Plusieurs matériels de vote dont les machines à voter, des motos et des kits électoraux étaient emportés par le feu.
De ce fait, Corneille Nangaa président de la Ceni, à l’époque, avait parlé d’un acte de sabotage et avait appelé les autorités compétentes d’ouvrir une enquête qui n’a jusqu’à ce jour abouti à aucune conclusion quelconque. Seulement qu’il faut marteler que cet incident n’avait heureusement pas compromis la tenue des élections la même annee, mais un léger decalage avait tout de même eu lieu.
Joseno Nseka
