Les populations des territoires de Masisi et Rutshuru au Nord-Kivu et celui de Kwamouth au Maï-Ndombe n’ont pas toujours été enrôlés jusqu’à ce jour pour cause des violences causées respectivement par les rebelles du M23 et les miliciens Mobondo.
Malgré cette insécurité, le gouvernement compte tout de même faire participer les populations de ces zones en proie à des violences aux élections de décembre prochain. C’est ce qu’a fait savoir Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, qui insiste sur le principe d’inclusivité.
« Il n’est pas juste qu’un gouvernement ignore 1,5 million de compatriotes, en particulier ceux des régions de l’Est, qui risquent de ne pas pouvoir voter. Des efforts sont actuellement en cours, comme je l’ai déjà mentionné précédemment, et nous espérons que la Commission Électorale Nationale Indépendante sera en mesure de réaliser un enrôlement, qui pourrait être laborieux pour d’autres élections, notamment les législatives nationales et provinciales, ainsi que les élections municipales, afin de permettre à ces compatriotes de voter pour le Président de la République « , a confié le Patrick Muyaya, hier mardi 31 octobre 2023, au cours d’un briefing de presse.
Rappelons que le président de la République est décidé à faire participer tous les Congolais aux élections. Concernant les territoires de Rutshuru et Masisi (Nord-Kivu) ainsi que celui de Kwamouth (Maï-Ndombe), le chef de l’Etat avait instruit les ministres de l’Intérieur et de la Défense à sécuriser les opérations électorales dans ces zones. Dans la perspective d’un processus électoral inclusif, les Congolais vivant aux Usa, Canada, France, Belgique et Afrique du Sud ont été enrôlés et participeront bel et bien au vote en décembre de l’année en cours.
Joseno Nseka
