Présidentielle 2023: Tshisekedi et Katumbi reviennent dans la course

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Siégeant en matière des contentieux des candidatures, la Cour constitutionnelle a déclaré, ce lundi 30 octobre, irrecevable la requête du sieur Junior Tshivuadi contre Katumbi en même temps que celle de Noel Tshiani contre le même Moise Katumbi. Par ailleurs, la requête de Seth Kikuni contre Félix Tshisekedi a été, elle aussi, rejetée par la Cour. Par conséquent, les candidats Félix Tshisekedi et Moise Katumbi vont continuer la course pour l’élection présidentielle de décembre prochain.

Maitre Hervé Diakese, avocat de Moïse Katumbi s’est exprimé au sortir de l’audience de ce lundi 30 octobre 2023, verdict penchant en faveur de son client. « La Cour constitutionnelle a statué à nouveau sur le dossier de Monsieur Tshivuadi malgré sa rétractation à l’audience du vendredi. L’inamovible boss des « Journalistes en danger » est quand même revenu soutenir ses moyens par une autre plaidoirie qui fait que la Cour a été obligée de statuer et de déclarer de manière claire et nette l’ irrecevabilité de sa requête. « S’agissant de l’affaire Noël Tshiani, la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo statuant en matière des contentieux des candidatures, a déclaré urbis et orbi que la requête de Noël Tshiani bien que recevable dans la forme n’est pas fondée. Autrement dit toutes ses prétentions liées à la détention d’une nationalité autre que congolaise par Moise Katumbi sont totalement non fondées et judiciairement établies à ce jour : il ne peut y avoir aucune contestation possible sur la nationalité congolaise de Moise Katumbi Chapwe ».

Déjà, le Procureur général près la Cour constitutionnelle, lors de la première audience du vendredi 27 octobre dernier, avait déclaré que le requérant Seth Kikuni n’avait pas prouvé en quoi le changement de nom par le candidat Tshisekedi aurait porté préjudice à sa candidature. « La Cour déclarera cette requête irrecevable, car elle a été déposée hors délai », avait ajouté Mukolo Nkokesha, Procureur général près la Cour constitutionnelle.

Il avait en outre renforcé son argumentaire en ces termes : « le cycle électoral de 2018 diffère de celui de 2023. En outre, notre Cour agit en tant que juge électoral et non comme un organe chargé de statuer sur les noms des candidats. Le requérant a mal orienté sa requête en cherchant à faire annuler la décision de la CENI uniquement en raison du changement de nom du candidat lors du cycle électoral 2023 ».
En dernière minute, on apprend que la Cour a repêché deux autres candidats. Il s’agit de Joëlle Bile et Henoc Ngila. Ce qui porte à 26 le nombre des candidats à la présidentielle de décembre prochain.
Joseno Nseka

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