Grand Katanga: Albert Yuma appelle les entreprises à faciliter le travail aux inspecteurs de l’ARSP

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Après Kinshasa, les inspecteurs de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) sont en mission de contrôle dans l’espace du Grand-Katanga, pour s’assurer du respect et de la mise en application par les entreprises de la sous-traitance, des lois et règles régissant ce secteur.

Pour faciliter ce travail de contrôle, le président de la Fédération des entreprises du Congo, FEC, Albert Yuma invite les entreprises evoluant dans la sous-traitance au Grand-Katanga à collaborer avec les inspecteurs. Il a rappelé que la FEC et l’ARSP sont liées par un protocole d’accord.

 » La FEC est partenaire de l’ARSP, nous avons signé un protocole d’accord de collaboration pour que quand l’ARSP se met en mission, la FEC est informée et prévient ses membres, nous avons été informé qu’après Kinshasa, il y aurait le contrôle dans le katanga », a déclaré Albert Yuma, qui invite les entreprises à ne pas empêcher l’ARSP de faire son travail: « accepter le contrôle, le contrôle ne veut pas dire sanction ou décision contre vos activités, nous sommes dans un processus de collaboration. La FEC depuis 2014 avait milité pour que la loi sur la sous-traitance soit promulguée, nous voulons que les entreprises congolaises à capitaux congolais et les entreprises étrangères qui sont en partenariat avec les congolais puissent toutes travailler et que la transformation de nos matières premières, le travail de production profite à l’ensemble de l’économie », a martelé le numéro un de la FEC.

Il convient de signaler que cette mission de contrôle des entreprises de sous-traitance dans le Grand-Katanga va durer 30 jours et se poursuivra dans les autres provinces du pays. Selon le DG de l’ARSP, Miguel Kashal, Le Haut-Uele, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’espace du Grand Kasaï sont les prochains lieux dudit contrôle.

Le DG Miguel Kashal insiste que cette opération, qui s’inscrit dans la vision du premier citoyen de la République, consiste à rétablir l’ordre dans ce secteur. « Nous sommes en train de matérialiser la vision du Chef de l’État qui avait émis le vœu de protéger les opérateurs économiques congolais, les aider à s’épanouir afin de pouvoir diversifier l’économie nationale. L’objectif est que la sous-traitance soit, à capitaux majoritairement congolais, tel que la loi le stipule , il faut que 51% d’actions reviennent aux congolais et 49% aux expatriés, la loi n’exclut pas les expatriés, mais elle parle plutôt d’un partenariat gagnant-gagnant entre les nationaux et les expatriés », a-t-il fait savoir.
Joseno Nseka

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