En RD Congo, le taux d’électrification se situe autour des 20 %. Avec ses milliers de mégawatts prévus, le mégaprojet hydroélectrique Inga III changerait radicalement le paysage énergétique du pays.
S’exprimant lors d’un événement organisé dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, Félix Tshisekedi a déclaré que son pays éprouve toujours des difficultés pour obtenir des investissements dans le projet de centrale hydroélectrique Inga.
« Malheureusement, nous sommes toujours confrontés à des difficultés dans la mobilisation des investissements », a déclaré le 19 septembre le président congolais face aux journalistes. Ce projet de plusieurs milliards de dollars qui exploitera l’énergie du fleuve Congo, a été retardé à plusieurs reprises par les lenteurs administratives, mais aussi des désaccords entre la RD Congo et ses partenaires.
Toutefois, si Inga 3 semble être au point mort, l’intérêt que lui portent la Banque mondiale et la Chine, laisse croire que des investissements seront mobilisés prochainement pour enfin concrétiser ce projet qui pourrait nettement améliorer l’électrification de la région.
« Nous continuons à espérer, d’autant plus que la Banque mondiale a de nouveau manifesté son intérêt. […] Lors de ma visite en Chine, j’ai également réussi à intéresser les Chinois, donc je pense qu’il ne sera pas impossible que demain, il y ait une sorte de consortium formé autour de la Banque mondiale et d’investisseurs chinois », a conclu le président congolais.
J-P E
